REVIVEZ NOTRE WEEKEND FOOT ET BASKET À ATHÈNES

Récit de notre expérience dans la capitale

J’ai rallié la capitale grecque la semaine dernière pour retrouver plusieurs voyageurs sur place. Retour en images sur ce trip exceptionnel entre matchs de foot et basket, visites de sites historiques, plats typiques et ambiances dithyrambiques. Une chose est certaine en venant à Athènes : vous en prendrez plein la vue !

Groupe Athènes weekend foot
Crédit : The Fan Kultur

Visites et balades dans la capitale

Comme je le répète assez régulièrement, le football est un prétexte au voyage mais en se focalisant uniquement sur le match on risque d’en ressortir déçu car c’est le seul élément que nous ne maitrisons pas du weekend. La cité grecque ne peut aucunement vous décevoir et la visite des sites historiques est géniale : Acropole, Parthenon, stade Panathénaïque, théâtre de Dionysos, porte d’Hadrien… Nous avons d’autant plus apprécier qu’il n’y avait pas spécialement foule.

Mon spot préféré sur Athènes se trouve sur la colline du Lycabette. Troisième fois que je m’y rends et je prends toujours la même claque. Le paysage à perte de vue est extraordinaire, du Nord d’Athènes au port du Pirée. La vue depuis la colline de Philopappos est aussi géniale et surtout certains spots qui offrent une vue incroyable sur l’Acropole.

L'Europa League avec l'Olympiacos

Notre arrivé sur Athènes le jeudi coïncide avec le match d’Europa League du FC Nantes à l’Olympiacos et son stade Karaiskakis. On retrouve sur place en avant-match Romain et Tom, deux voyageurs fans des canaris. Le temps de récupérer les fans cards (obligatoires pour tout achat de places) et boire une bière et nous voilà dans l’antre du Pirée. Les fans jaune et vert donneront clairement le rythme aux tribunes : chants, tifos et pyrotechnie sont au rendez-vous.

Dans le même temps l’ambiance grecque reste correcte, sans relief et on peut les comprendre : les coéquipiers de M’Vila et Valbuena sont déjà éliminés et un derby les attend dans 3 jours. La deuxième mi-temps n’aidera pas puisque les nantais parviendront à trouver deux fois les filets dans le dernier quart d’heure et ainsi réaliser une sacrée performance : se qualifier pour les 1/16ème de finale d’Europa League en février où les attend la Juventus.

Romain et Tom jubilent pendant que notre voisin grec de tribune insiste : « l’équipe de l’Olympiacos que vous voyez n’est pas l’équipe habituelle car nous jouons le derby contre le Panathinaïkos ce dimanche ». Les alentours du stade sont toujours autant estampillés Rouge et Blanc avec des graffs à gogo.

Une terre de basket

Une soirée différente mais tout autant excitante attendait les autres voyageurs présents : le Panathinaïkos recevait le Partizan Belgrade à la halle olympique (OAKA) en Euroleague de basket.

Il aura fallu attendre les dernières secondes pour que le Partizan s’impose mais dès l’entame nos 4 voyageurs auront vite compris que l’ambiance serait totalement différente de ce que nous retrouvons sur le sol français. Salle de 19 000 places, groupe de supporters, chants et gestuelles repris par les autres tribunes… L’atmosphère est assez lourde et l’arbitre le ressent également quand ses choix ne sont pas bons.

Le vendredi soir est aussi une soirée basket puisque l’Olympiacos BC recevait le Valencia BC dans son Peace and Friendship stadium (11 600 places) qui n’en a que le nom. Comme la veille la tension est palpable sur le terrain et malgré le soutien de la salle, les Rouge et Blanc craquent à 5 secondes de la fin.

L’expérience reste géniale tant le mode de supporterisme local est différent du nôtre. Un must à faire pour tout fan de basket.

Ambiance Olympiacos basket

Un samedi soir à la découverte d'Atromitos

Le samedi soir nous prenons la direction du Peristeri Stadium où évolue l’Atromitos. Une affiche plutôt sympa nous y attend puisque c’est l’Aris qui est le club visiteur et sa bagatelle d’ex-joueurs de Ligue 1 : Gervinho, B. Dabo, Cheikh Diop, Nkoulou, Mazikou, C. Doukouré, M’bakata ou encore Daniel Mancini.

Malgré sa piste d’athlétisme, ce stade ne manque pas de charme et l’affluence est plutôt bonne. Les alentours sont tout graffés et on comprend très vite que c’est le territoire de l’Atromitos et de ses fans. Niveau terrain on vivra un difficile 0-0 mais l’ambiance reste bonne, orchestrée par un groupe de supporters (très) actifs en latérale.

C’était la 2ème fois que je me rendais dans ce stade. C’est extrêmement plaisant de retrouver ce format de stade, implanté dans un quartier résidentiel, qui perdure en Super League Grecque. Je vous le conseille fortement pour compléter votre weekend en plus d’une affiche de l’un des trois tenors du championnat ou d’un match d’Euroleague.

Jour de derby : quelle expérience !

Jour J ! Le coup d’envoi de ce Panathinaïkos-Olympiacos est fixé à 19h30 heure locale mais déjà 3h avant, les alentours grouillent de monde où nous retrouvons deux autres voyageurs et des fans nantais. Nous avons bien fait d’y venir la veille pour contempler ce stade dans son jus le plus total.

Nous décidons d’entrer assez tôt dans le stade du coup mais quelle fut pas notre surprise de voir notre tribune déjà bien remplie et surtout celle d’en face, où est implantée la fameuse Gate 13, déjà pleine à ras-bord. Il n’est que 17h40… Le ton est donné !

L’avant-match est exceptionnelle avec la venue d’un leader historique, fan du « Pana » au milieu de la pelouse pour un clapping d’envergure et un « horto magico » exceptionnel. L’entrée des joueurs se fera dans un vacarme total ponctué de pyrotechnie à tout va et d’une banderole assez explicite « Our flame never die ». Visuellement on en prend plein la vue en tribunes et le début de match nous laisse penser que les Vert et Blanc vont continuer leur sans faute (10 victoires en 10 matchs).

Deux buts refusés au Panathinaïkos nous donnent un aperçu de l’ambiance XXL qu’il peut y avoir mais ce n’est rien sans ce scénario hitchcockien que nous avons vécu. Alors que l’Olympiacos venait d’ouvrir le score à la 83ème minute dans un silence de cathédral, l’arbitre de la rencontre décida d’accorder un penalty (plus que généreux) aux locaux à la 90+6 ! L’intervention de la Var, suivie de la venue du président Marinakis de l’Olympiacos sur la pelouse et d’échauffourées entre les joueurs nous ont transporté dans une autre galaxie. Insoutenable ! Le penalty sera finalement tiré à 103ème et transformé dans l’hystérie la plus totale… Quelle soirée !

Comment ne pas vouloir découvrir Athènes ?

La ville à elle seule vaut le détour. Il y a tellement à voir, à découvrir, à déguster, à contempler. Comment comprendre le quartier Exarcheia sans y avoir mis les pieds ? Comment ressentir cet infini sans avoir grimper Lycabette ?

Les expériences football et basket viennent renforcer l’idée qu’il faut à tout prix découvrir la capitale grecque. La culture supporter y est totalement différente de la nôtre et les ambiances sur place vous mettront tout de suite dans le bain.

Les prix sont aussi plus abordables sur place ce qui permet d’en profiter davantage : restaurants, street food, boissons, transports, etc.. Après le périple en Pologne il y a 10 jours, nous avons repris une nouvelle dose d’authenticité en ralliant Athènes et ça me manque déjà. A très vite Athènes !