J'ai vécu mon 1er weekend foot avec The Fan Kultur lors du derby éternel de Belgrade
Mon voyage à Belgrade fut une aventure mémorable, entre la découverte de stades mythiques, l’ambiance d’un derby enflammé et les explorations culturelles. Je m’appelle Agathe, j’ai rejoint The Fan Kultur en août dernier et voici le récit de mon expérience à travers trois moments forts qui resteront gravés dans ma mémoire.
Le Derby Eternel, une ambiance de folie
L'avant-match et la tribune du Partizan Belgrade
Le moment que j’attendais avec impatience lors de mon séjour à Belgrade était, bien sûr, le match. En arrivant dans le stade, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer les supporters du Partizan dans leur parcage, tous en noir, créant une image de force et de cohésion. C’était comme si une vague noire envahissait la tribune, créant une tension palpable dans l’air. C’était vraiment super impressionnant et ça permettait de comprendre instantanément toute la rivalité de ce derby.
L'intensité du match et la pyrotechnie : un spectacle inoubliable lors de ce derby de Belgrade
Ce qui a véritablement marqué mon expérience, c’est la pyrotechnie. Les pots de fumée, les fumigènes, tout était parfaitement orchestré. La vue de ces nuages colorés envahissant le stade, combinée aux chants des supporters, a transformé l’ambiance en un véritable spectacle à couper le souffle. Je n’avais encore jamais vu autant de fumigènes de mes propres yeux et c’était magique !
Au coup d’envoi, il y a juste eu une voile de chaque côté et j’ai ressenti un peu de déception, je m’attendais à mieux je dois avouer. Mais, dès la 8e minute du jeu, le Partizan ouvre le score et là ça a été une réelle explosion dans le parcage avec de la pyro partout ! Ce qui m’a le plus impressionné, c’est la vitesse à laquelle ils jettent les fumigènes par terre. Puis après, les Delije (groupe ultra de l’Etoile Rouge) se sont mis eux aussi à craquer des fumis et c’était une pure folie !
Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait attendre d’une telle ambiance, les chants n’étaient pas aussi puissants que je l’imaginais. Bien que les Grobari et les Delije soient imposants, vocalement j’ai trouvé que ça poussait moins que ce que j’avais imaginé ou ce que l’on peut retrouver dans cette tribune d’Europe où ils vont pousser les joueurs à chaque action.
Le lendemain, visite du Marakana : un lieu chargé d’histoire
Un stade légendaire : l'histoire qui imprègne les lieux
Le lendemain du match, on a eu la chance de visiter le mythique stade Rajko Mitić « Marakana ». L’atmosphère qui y règne est unique, comme si chaque mètre carré était imprégné des souvenirs des matchs mythiques et des moments de gloire du passé. C’est un lieu où l’histoire du football serbe prend vie et chaque détail fait écho aux grands moments du sport à Belgrade.
Dès qu’on met un pied à l’intérieur du stade une atmosphère se dégage, c’est difficile de la retranscrire mais nous étions tous unanimes là-dessus pour dire que, même si il n’y a personne dans les tribunes, on ressent toute la ferveur qui se dégage de ce stade grâce aux tags, ce tunnel, etc ..
Fumigènes et sièges au sol : le calme après la tempête du derby éternel
Ce qui m’a le plus frappé lors de la visite du stade, au-delà des infrastructures impressionnantes et du fameux tunnel qui passe sous la tribune des Delije, ce sont les traces laissées par le derby de la veille : les vestiges de fumigènes éparpillés au sol, les petites bouteilles en verre abandonnées et les sièges arrachés éparpillés au sol devant la tribune racontaient l’histoire de la passion dévorante des supporters. C’était comme si le stade portait encore les cicatrices de cette tempête d’émotions.
C’était la première fois que je voyais de tels restes de manière aussi flagrante, et cela m’a donné un aperçu saisissant de l’intensité de la rivalité. On pouvait encore sentir l’énergie du derby, comme un écho de l’explosion de ferveur qui avait secoué le stade la veille. C’était vraiment très impressionnant tout ce chaos, dans et devant la tribune.
Belgrade : une ville de passion
Le stade du Partizan : plus modeste mais tout aussi authentique
En contraste avec l’impressionnant Marakana, la visite du stade du Partizan m’a laissé un sentiment bien différent. Il est plus modeste, moins moderne, et l’environnement qui l’entoure est plus populaire. Le stade semble presque « délaissé », seule la devanture a été rénové mais c’est là que réside sa beauté. Il ne s’agit pas d’un lieu clinquant, comme de nombreux autres stades d’Europe, mais d’un endroit où la passion est brute, authentique et sans artifice avec, comme pour le Marakana, de nombreux tags sur les murs du stades et dans les coursives qui font que l’on sait où on met les pieds.
Cela donne une seule envie : retourner faire le derby mais cette fois du côté du Partizan Stadion.
Un voyage foot incontournable à Belgrade
Entre anecdotes et fou rire, c’était un immense plaisir de partager ce weekend au contact d’autres fans de football venus à l’occasion de toute la France. Il y avait des fans de l’ASSE, de l’OM, OL… Je me suis rendu compte de la proximité qu’il pouvait y avoir entre tous les voyageurs, cette osmose qui s’est fait extrêmement rapidement et que je n’imaginais avant de partir pour ma grande première.
Ça donne vraiment envie de repartir en weekend foot avec d’autres voyageurs !
